Astrid RIOLAND, votre kinésiologue à Susmiou

Astrid RIOLAND Kinésiologue et Professeure de Yoga

Enfant du Béarn, je peux dire que j'ai eu et vécue une enfance dorée. Si ce n'est les absences répétées de mon père qui n'était là qu'un mois sur deux à cause de son travail et qui me peinaient.

Heureuse ! J'ai grandit entourée et aimée par ma famille, mes voisins, mes copains. Je passais mon temps dans les bois à faire des cabanes, des activités sportives, du vélo, de la moto , du ski, beaucoup de gamelles ! Mais mon père m'a toujours dit : " Dans la vie, si tu tombes pas, tu n'apprends pas !". Donc je ne sais pas si j'ai beaucoup appris, mais en tous cas, je suis beaucoup tombée ! :-) J'ai appris à tomber ...

Très féminin tout ça n'est ce pas ? 

Pourtant j'ai été réglée très tôt. 11 ans et demi. Ca a été une véritable claque pour moi. Je n'étais vraiment pas prête à ça. D'un, j'étais encore un grand bébé et en plus un vrai garçon manqué ! Ce passage à la puberté a vraiment été dur et compliqué. Déjà que j'étais sensible. Ca n'a pas arrangé les choses du tout. Je suis rentrée dans l'adolescence trop tôt, je l'ai pris de plein fouet, je n' étais pas prête !

Et en 2 ans ma vie a vrillé !

Mon chien auprès duquel j'ai appris à marcher nous a quitté, mes parents ont décidé de vendre notre maison. (Mon château, mon foyer, mon antre.) Pour en bâtir une autre dans un village un peu plus loin. Et la veille d'emménager dans cette nouvelle maison, ma mère a quitté mon père pour un homme que j'avais eu l'occasion de rencontrer et que je détestais. Tout à volé en éclat lors de ce déménagement/divorce.

j'ai perdu tous mes Re-pères !

Ma mère qui nous couvait comme le lait sur le feu n'était plus là.

Mon père a sombré dans la dépression et nous faisait du chantage au suicide.

Notre famille (ces tantes et oncles qui disent toujours quand tout va bien. Si un jour tu as besoin de quoique ce soit, nous serons là) nous a laissé tombé.

J'ai perdu mon meilleur ami.

Tous mes amis.

Même notre nouveau chien est mort subitement dans un accident.

En 24h, je suis quasiment passée de petite fille couvée par sa maman à cheffe de famille. Je ne savais même pas faire des pâtes ! Ah, on en a mangé des pâtes pas bonnes, pas cuites, trop cuites ....

J'étais perdue, complètement perdue. J'avais peur ! tellement peur ! Pendant 1 an quand je rentrais de l' école j'avais peur d'ouvrir la porte d'entrée et de trouver mon père ... Mort ! Oui je peux le dire maintenant. C' était bien de ça dont j'avais peur.

J' étais en colère, mais tellement en colère ! Contre mes parents, contre la vie, contre moi, contre tout, tout le monde !

Alors, pour me faire du mal, pour faire chier mes parents (sans qu'ils sachent vraiment), j'ai commencé à faire des bêtises. Je me suis mise à fumer, mes résultats scolaires qui étaient bons se sont effondrés. J'ai redoublé. je n'avais plus rien à faire de rien. (enfin c'est ce que j'essayais de faire croire !). Plus de sport ! Clopes, alcool, pétards, sorties, potes peu fréquentables ... Et j'ai pris énormément de poids. La bouffe était devenue mon exutoire !

Puis je me suis reprise à l'aide de ma grand mère, elle m'a aidé à perdre du poids, j'ai repris le sport. J'avais 16 ans et j'ai rencontré mon 1er amoureux. L'idylle a duré 10 mois et patatras ... Il m'a trompé, humilié et m'a quitté.

Et re-belotte, j'ai re-sombré. Et j'ai repris 10kg voir plus.

Il m'a fallu des années pour m'en remettre. D'autant qu'entre temps, je suis sortie pendant 3 ans avec un mec bête. Mais vraiment. Ca c'est fait sur un malentendu (comme quoi Jean Claude Dus fait bien de garder espoir lol). Et je ne m'aimais et ne me respectais tellement pas, que j'ai laissé faire cette relation qui me bouffait et ne me menait nulle part. Il m'a fallu être à Toulouse en 2001 quand l'usine AZF a explosé (et notre appart avec), pour ouvrir les yeux et me dire qu'il fallait que je sorte de cette relation complètement toxique. Ca m'a pris encore une année pour trouver le courage de fuir. Mais je l'ai fait ! 

Cette fois encore, j' étais bien tombée pour apprendre !

Puis j'ai rencontré le père de mes filles. J'allais mieux. J'avais pris le temps de me reconstruire, je m' étais remise au sport, j'avais perdu du poids, j' étais Top !

J’étais très tendue dans tous les sens du terme. Agée de 23 ans à ce moment-là et consciente du mal que j’étais en train de m’infliger, Je faisais des lumbagos à répétition, je manquais terriblement de souplesse, j’ étais raide comme un piquet, alors j’ai décidé de réagir.

J’ai pensé au Yoga dont j’avais entendu parler, et je me suis inscrite au centre de Yoga le plus près de chez moi.

J’y suis restée 4 ans. Et les résultats spectaculaires tant physiques que psychiques que j’ai pu observer sur moi – même m’ont donné envie de persévérer dans cette voie. Je savais déjà à cette époque-là qu’un jour je serai professeure de yoga.

Entre temps, j’ai changé de travail. Je suis devenue exploitante logistique dans le transport urgent à l’international. « Urgentiste du transport ». Un travail passionnant dans lequel je me suis vue confier beaucoup de responsabilités. Un travail où le stress et l’adrénaline sont les moteurs de l’activité.

Mon déménagement dans les Landes a cassé ma routine yoga. Je n’arrivais pas à retrouver des cours qui me convenaient.

Lors de ma 1ere grossesse, j’ai suivi des cours de yoga pour femmes enceinte, et j’ai compris que le yoga pouvait s’adapter à tout.

Ensuite, j’ai continué à prendre des cours avec des professeures très inspirantes qui ont réactivé mon envie de devenir professeure à mon tour. Envie de transmettre cette discipline aux possibilités infinies qui amène paix et bien être, équilibre et courage à ceux qui la pratique.

J’aime m’imbiber de différents courants du yoga (Viniyoga, Iyengar, Vinyasa, Hata Yoga, , Nata Yoga, Ashtanga…), afin de faire un mix des enseignements que je reçois et garder ce qui me ressemble et me correspond. C’est une discipline vivante qui fait du professeur un transmetteur de son savoir mais aussi un éternel élève. C’est ce qui me passionne tellement.

La maternité et l’entrée de ma fille à l’école m’ont fait me pencher sur le yoga des enfants. Je le pratique à la maison avec mes enfants afin de leur donner des clefs pour mieux s’épanouir dans leur vie et dans leur scolarité.

 

1 an après la naissance de ma seconde alors qu'on aurait pu penser que tout était parfait, j'ai pris la décision de me séparer du père de mes enfants après 11 ans de vie commune. Nous étions arrivés au bout de notre chemin pour moi. J'avais besoin d'avancer toujours plus vite, toujours plus grand et lui restait sur place.

Je pense que le Yoga et le développement personnel m'ont ouverts les voix de l'infiniment possible et j'en suis encore plus convaincue aujourd'hui. Nous sommes nos propres barrières.

C'est une décision qui a été lourde de culpabilité envers mes filles et qui le sera toujours. Mais en tant que mère, je me dois de leur montrer l'exemple. La vie est belle, la vie est grande. J'en veux pour preuve. Aujourd'hui je vis de cette graine qui s'est mise à germer dans ma tête quand j'avais 26 ans.

 

2 ans après, J’ai quitté mon travail au mois de décembre 2016 pour me lancer à 100% dans l’aventure du Yoga. Je n' étais plus en accord avec la politique de ma boite. Tout ce je faisais n'avais plus de sens. Passez ma vie à dire à mes filles :"vite vite on est à la bourre..." ! Maison, boulot, dodo. La petite qui n'a fait ses nuits qu' à trois ans (même quand papa était là. Et même quand il était c'est moi qui me levait toutes les nuits alors qu'il ne travaillait pas !)

 

En 2017, j’ai obtenu mon diplôme professeure de yoga par l’école Sivananda (internationalement reconnu) et mon diplôme avec l’organisme canadien Pedayoga spécialisé dans le yoga des enfants. 

• Retour en Béarn
• J’ai passé une certification de Yoga accessible pour enseigner aux personnes handicapées et à mobilité réduite.
• J’ai ouvert mon autoentreprise Yoga Tapas
• J’ai décidé que mon créneau serait le bien être pour tous, et j’ai fait de mon mieux pour adapter mon enseignement à tous.
• J’ai donné des cours :
  •  Dans une école maternelle et primaire
  • Dans une maison de retraite
  • Au sein d’un Esat pour personnes handicapées et déficientes
  • J’ai donné des cours particuliers à mon domicile
  • J’ai travaillé pour deux associations dans mon village à SUS et à Lahourcade
  • J’ai trouvé une salle à Navarrenx où j’ai monté mon cours collectif
  • J’ai organisé des ateliers Sophro/Yoga avec une amie Sophrologue une fois par mois

2019,

Parallèlement à tout cela, j’ai découvert la kinésiologie fin 2018. Début 2019 je rentrais en formation pour devenir kinésiologue. Pour moi, c’était la suite logique de ma quête pour lier le corps, le mental et l’esprit.

La kinésiologie est une technique psychocorporelle qui s’appuie sur la tonicité des muscles pour identifier stress, blocages et charges émotionnelles non évacuées.

Cette discipline permet d’interroger le corps à travers des tests musculaires précis.

Ces derniers conduisent ensuite le praticien à identifier la source du mal-être ou des tensions (physiques, psychiques, émotionnelles, biochimiques, voire posturales.)

Cela pour libérer la charge émotionnelle associée à l’élément stressant, et retrouver l’équilibre.

 En plus de calmer les tensions, cette approche peut être utile à beaucoup de personnes pour améliorer l’apprentissage à l’école, au bureau, à la vie quotidienne : lecture, écriture, maths, créativité, organisation, adaptation, concentration, mémoire, comptabilité, langues étrangères, musique, passages d’examens

Je renforce ici mon désir de travailler avec les enfants sur tous les modules qui concernent le cerveau et l’apprentissage. J’ai appris à rééquilibrer les différentes formes de dys … dyslexie, dyscalculie, dysorthographie….

Et j'aspire aussi à aider les gens comme moi qui ont un rêve, qui aspire à grand et qui ont juste besoin d'un coup de pouce pour se libérer de leur passé, accepter leur mission de vie et voir la vie EN GRAND !

Vous êtes tombés, vous avez appris et si nous faisions de la joie votre chemin vers votre rêve ?